Horaire : 9h à 11h30 du matin.
Météo : ciel bleu
Lieu : terrain de foot de Luc-en-Diois (brouillard sur Die)
Aide de : Emmanuel Laurent, famille Besset.
Nouveauté : La longueur de 3 suspentes du parachute/soupape a été
réduite pour que, au début, l'ouverture se fasse seulement sur
une petite partie du périmètre de la soupape.
Programme de l'essai : Tester le pilotage vertical, tester la technique d'atterrissage
en solo.
- comportement identique de la soupape malgré le raccourcissement de 3 suspentes du parachute !
- effet toujours trop important des manoeuvres de la soupape,
- de plus en plus haut : vol à 50m sol. Le profil de vol a été enregistré grâce à une calculette scientifique, la platine électronique et l'ingéniosité d'Emmanuel !
- comme le 30 Octobre, l'arrivée assez rapide au sol (3,5 m/sec.) provoque un effet de rebond du ballon : remontée à 3m sol puis atterrissage définitif et dégonflage entièrement contrôlé par le pilote seul.
Bilan et perspectives : Pour que la fuite provoquée
par l'ouverture de la soupape puisse être très faible (régulation
fine de l'altitude), il faut ajouter une cordelette supplémentaire n'agissant
que sur 1 ou 2 suspentes du parachute.
Pour une fuite très importante (atterrissage), il faut augmenter le diamètre
du trou dans l'enveloppe et le diamètre de la soupape : passer de 2,2m
à 5,5m environ !
Horaire : 9h à 11h du matin.
Météo : ciel bleu
Lieu : champ de luzerne à la sortie de DIE sur la route de Ponet-Marignac
Aide de : Gilou Lagier, Joël Grand, Joël Bodart.
Programme de l'essai : Tester le pilotage vertical, tester la technique d'atterrissage
en solo.
- plusieurs essais d'ouverture du panneau de rotation à 30-40m sol. La fuite d'air chaud liée à l'ouverture du panneau de rotation permet de stabiliser le ballon en palier (ou de produire une descente très lente). Le ballon tourne doucement. Le pilote n'a plus qu'à admirer le paysage sur 360° !
- les effets sont beaucoup plus forts avec l'ouverture de la soupape :
- il est difficile d'estimer l'écartement obtenu entre la soupape et l'enveloppe,
- il faut compter au moins 20 secondes pour voir le premier effet de l'ouverture de la soupape,
- il faut compter encore 20 secondes pour obtenir l'effet escompté (par exemple d'atteindre une vitesse verticale descendante de -1,5 m/sec.),
- dès que la manoeuvre est stoppée (fermeture de la soupape),
- pendant 20 secondes, la vitesse verticale continue de croître jusqu'à 2,5 -3 m/sec. !
- il faut compter encore 20 secondes pour que la vitesse verticale commence à diminuer !
- il faut encore 20 secondes pour que le ballon se stabilise en palier (nous n'avons pas pu tester ce point ; le ballon atteignant le sol avant...)
- l'arrivée rapide au sol (1,5 à 2,5 m/sec.) provoque un effet de rebond du ballon qui sollicite beaucoup l'enveloppe du ballon. En effet, dés que le poids du pilote repose sur le sol, le ballon remonte avec une force verticale encore importante qui soulève à nouveau le pilote...Pour éviter le rebond, il faut que le ballon soit déjà notablement dégonflé lorsqu'il atteint le sol.
Bilan et perspectives : Comme pour les montgolfières,
le pilotage doit se faire par anticipation. La masse totale du ballon de 14,5
m de diamètre (1735 m3) est de l'ordre de 2 tonnes ce qui représente
une inertie importante, et tout l'art du pilotage doit consister à anticiper
les réactions de l'appareil.
Afin de mieux gérer le volume d'air chaud évacué, il faut
que la fuite provoquée par l'ouverture de la soupape puisse être
de très faible (régulation fine de l'altitude) à très
importante (atterrissage) :
réduire la longueur de 3 suspentes du parachute/soupape pour que, au début,
l'ouverture se fasse seulement sur une petite partie du périmètre
de la soupape.
Horaire : 8h30 à 11h du matin.
Météo : ciel bleu avec des voiles de cirrus
Lieu : champ de luzerne à la sortie de DIE sur la route de Ponet-Marignac
Aide de : Jacques Morin, Claude Morin, Georges Mas.
Nouveauté : Gonflage suivant la procédure décrite dans
le bilan du vol du 25 Août.
Bilan et perspectives : "Un vol superbe !"
(c'est le pilote qui le dit !). "A 30m sol, j'ai déjà retrouvé
les sensations du vol libre, mais sans la vitesse-air !"
Pour préparer le vol libre, il faut tester maintenant la technique d'atterrissage
en solo. (c'est à dire sans aide extérieure au pilote). Il semble
envisageable de dégonfler déjà une partie du ballon lors
de l'approche : tant que le variomètre n'indique pas une valeur supérieure
à - 3 m/sec., la soupape peut rester ouverte (valeur à vérifier).
Une fois au sol, la soupape doit rester ouverte (système de blocage à
mettre au point). Le pilote peut se détacher en approche pour ne pas
risquer d'être traîné par le ballon (à essayer).
Horaire : 8h15 à 10h30 du matin.
Météo : ciel bleu
Lieu : champ de luzerne à la sortie de DIE sur la route de Ponet-Marignac
Aide de : Georges Mas, Thierry Casanova.
Nouveauté : nouveau réglage des suspentes de centrage de la soupape,
mise en place du parachute sur la sellette, doublage du cercle de charge par
sécurité, raccourcissement des cordelettes de couronne et de soupape.
- gonflage au sol sans problème.
- lâcher du ballon. Le ballon monte, mais la soupape reste ouverte car la corde de soupape (trop courte) est restée attachée au cercle de charge ! . Pose du ballon. Détacher corde de soupape.
- 2ème gonflage au sol.
- lâcher du ballon. Le ballon monte, OK. Fin du gonflage. Lors de la dépose du ventilateur, une suspente de sellette est sectionnée : tout le lest avant décollage étant fixé sous la sellette, les suspentes supportent toute la charge et sont donc très tendues et gênent lors de l'enlèvement du ventilateur.
- récupération de la cordelette de soupape et rallonge de 3m !
- mise en place du pilote. Gonflage plus complet que le 22 Août. Charge utile maximale atteinte : environ 110kg.
- test du ballon en vol captif. Essai de contrôle de l'altitude : OK. Hauteur max. par rapport au sol : 10m
- les fixations de 2 cordelettes de centrage de la soupape se détachent de l'enveloppe produisant une fuite. Décision d'arrêt du vol d'essai.
- dégonflage. Pose au sol. Pliage
Bilan et perspectives :
- L'essai a permis de vérifier la charge utile nécessaire pour
le vol : 106 kg (pilote, régulation, parachute, lest). Le projet étant
de voler avec un ballon à 80% de sa charge utile maximale, le ballon
n'est jamais totalement gonflé (voir photos). Par contre en cas de
descendance forte, la fermeture complète de la soupape permettra d'augmenter
le volume et donc de "récupérer" de
la force aérostatique.
- La manipulation au sol d'un ballon de 1600m3 n'est pas aisée
: la phase de gonflage, vol captif doit être brève afin de passer
rapidement au vol libre. Dès que le ballon est en position verticale,
il faut installer le matériel, faire les contrôles préalables
au vol libre et mettre en place le pilote (tout en complétant le gonflage
avec le ventilateur).
- La mise en place du ventilateur dans le cercle de charge et surtout sa
dépose en fin de gonflage sont difficiles. Il faut prévoir
de fixer le lest avant décollage directement sur le cercle de charge
ce qui aura pour effet de ne pas tendre les suspentes de la sellette. Le
ventilateur peut aussi rester au sol avec une manche de 2 mètres
de long s'accrochant au cercle de charge.
- Revoir également la fixation des cordelettes de soupape.
Horaire : 8h à 11h du matin.
Météo : ciel bleu
Lieu : champ (plus grand) de luzerne à la sortie de DIE sur la route
de Ponet-Marignac
Aide de : Denis Bellier, Gilou Lagier, Joël GRAND, 2 jeunes apprentis pilotes
d'avions modèles réduits.
Nouveauté : Premier essai !
- gonflage au sol sans problème.
- lâcher du ballon. Le ballon monte ! Il est vraiment haut (les laizes mesurent 25 m !).
- fin du gonflage : beaucoup plus lent (le volume est de 1600m3 au lieu de 700m3 pour le 11m).
- les cordelettes de centrage de la soupape sont un peu trop longues : la soupape tend à monter dans le trou de couronne, la soupape plaque mal, de petites fuites sont visibles.
- test du panneau de rotation. OK, mais le ballon a perdu de l'air chaud !
- séance photos dès que Laurent Besset installé dans le harnais est levé par le ballon captif ! Hauteur max. par rapport au sol : 5 à 6m.
Bilan : L'essai n'a pas permis de vérifier la
charge utile maximale théorique : 133 kg.
La charge utile maximale pendant cet essai n'a été que de 75 kg
environ.
Un ballon de 14,5m de diamètre c'est grand ! et ça fait aussi
plus de polyéthylène : il faut un plus grand sac !
Août 2001 - Ballon de 14,5m pendant le gonflage
Août 2001 - Ballon de 14,5m en l'air avec 60kg de charge
Août 2001 - Premier vol captif humain sous le ballon de 14,5m
Août 2001 - idem - essais de soupape et de panneau de rotation