La Convention relative à l'aviation civile internationale
définit dans :
- l' Annexe 2 - Règles de l'air - Chapitre 3 -
3.1.8 - Ballons libres non habités :
"Un ballon libre non habité sera exploité de manière
qu'il présente le moins de danger possible pour les personnes, les biens
ou d'autres aéronefs, et conformément aux conditions spécifiées
dans l'Appendice 4."
- Appendice 4 : Ballons libres non habités,
Disonible sur les site https://www.developpement-durable.gouv.fr/ : Appendice 4 : Ballons libres
non habités
Résumé de l'Appendice 4 :
Les ballons libres non habités sont classés en 3 catégories :
léger, moyen, lourd.
En cas de collision d'un aéronef avec un ballon libre non habité
"moyen" ou "lourd", les effets seraient très graves.
Les règles sont donc très contraignantes pour les catégories
"moyen" et "lourd".
La structure d'un ballon libre non habité "léger" ne
devrait pas occasionner de dommages à un autre aéronef....
Pour qu'un ballon libre non habité soit considéré de la classe "léger", il doit remplir toutes les conditions suivantes :
Une notification de vol (NOTAM - NOTice to AIR Men) est exigée pour
les ballons "moyen" ou "lourd" du fait du danger qu'ils
présentent pour la circulation aérienne.
Pas de notification de vol exigée pour les ballons libres non habités
de catégorie "léger".
Une demande d'autorisation devra être adressée à la Direction de l'Aviation Civile de la Région concernée (voir la liste sur le site de la DGAC).
Il sera précisé :
- la date, l'heure et le lieu de lancement,
- le poids (enveloppe + charge utile),
- les dimensions;
- l'épaisseur et la nature de l'enveloppe,
- le gaz utilisé : l'air,
- le type de balise radiofréquence, puissance et type de modulation,
- le but de l'expérimentation, le cadre de la manifestation.
- L'utilisateur est seul responsable des dégâts que pourraient occasionner le ballon aussi bien en vol (collision potentielle avec un avion...) que lorsque le ballon redescendra au sol (dommages aux personnes et aux biens).
- L'utilisateur est seul responsable de la décision de souscrire une assurance éventuelle couvrant les dommages que pourrait créer un vol de ballon solaire.
- L'utilisateur est seul juge de la nécessité de faire les démarches officielles nécessaires.
L'interprétation des règles de l'air ci-dessus est donnée à titre indicatif, dans l'état actuel de notre connaissance réglementaire (nous n'avons pas trouvé trace des conditions spécifiées par l'état Français au vol des ballons libres non habités comme indiqué en 2.4 de l'Appendice 4).
Nous ne garantissons en aucun cas la fiabilité de cette interprétation !
Il existe sur Internet un document signé conjointement par L'Education
Nationale et par la DGAC :
"Réglementation des pratiques aéronautiques
scientifiques, technologiques et sportives".
Il stipule tant pour le vol captif, le vol libre que le vol radiotélécommandé :
Nous vous conseillons d'étudier aussi le cahier des charges des ballons expérimentaux (ballons sondes gonflés
à l'hélium) fournit par Planète
Sciences - Secteur Espace (ex-ANSTJ - Association Nationale Sciences Techniques
Jeunesse - Secteur Espace) association travaillant en étroite collaboration
avec le CNES. Le Secteur Espace supervise de nombreux vols de ballons expérimentaux
(principalement dans le cadre scolaire).
Les ballons libres non habités de la catégorie "léger"
ne sont cependant pas soumis à toutes les contraintes exigées
par Planète Sciences - Secteur Espace (cf. texte de l'Annexe 4 de l'OACI
qui fait référence).