Le dernier lâcher d'un ballon solaire avec télémétrie le 24 Octobre 2004 n'a pas donné les résultats escomptés : une panne dans la partie électronique c'est produite après 45 mn de vol.
Afin de réduire au minimum les risques d'échec du vol, nous avons recherché ici la simplicité et la séparation des différents modules nécessaires : carte électronique, balise radioamateur, système de retournement du ballon.
- Connaître la température dans un ballon solaire en fonction de
l'altitude afin de pouvoir modéliser le phénomène des ballons
solaires : simulateur du vol stratosphérique
d'un ballon solaire.
- Contrôler la durée du vol, provoquer la redescente en mettant en oeuvre le retournement programmé du ballon solaire.
- mesurer de 2 températures : t° extérieure prise au-dessus
du ballon + t° intérieure prise au centre du ballon,
- mesurer l'altitude.
Laurent Besset et un groupe de radioamateurs travaillent sur ce projet. Le vol devrait avoir lieu en Mars...
La partie électronique est composée :
- d'un microcontrôleur Basic Stamp BS2 de Parallax,
- de 2 capteurs de température DS1620 de Maxim - Dallas Semiconductor,
- d'un capteur de pression absolue compensé en température MPX4115AP
de Motorola.
La mémoire du BS2 permet de stocker environ 450 mesures (ti + te + z),
soit une mesure toutes les 20 secondes pendant 2 heures 30.
Pour plus de renseignements sur la carte électronique et la programmation
du BS2, voir la page électronique
L'enveloppe de 4,5 m de diamètre - 6 fuseaux a été réalisée
suivant la technique de découpe simultanée avec une paire de ciseaux
de tous les fuseaux suivant le tracé du gabarit, puis assemblage des
fuseaux deux à deux par thermosoudure (coupe-corde). Les soudures ont
été renforcées avec des adhésifs plus solides (3M
Scotch Tape 351). Temps de réalisation de l'enveloppe : 4 heures 30.
La mise au point du système de retournement du ballon une fois l'altitude
de plafond atteinte n'a pas posé de problème. Principe : la charge
est reliée par une cordelette de 3 mm au sommet du ballon et par une
cordelette plus fine à la bouche inférieure. Au bout de 2 heures
30 de vol, une résistance chauffante provoque la fusion de la cordelette
reliant la charge à la bouche et le ballon se retourne. L'air chaud intérieur
s'évacue par la bouche, le ballon se dégonfle et commence sa descente.
Il était nécessaire de faire un lâcher au milieu de la France, pour éviter que le ballon aille se perdre en mer ou qu'il passe les frontières. En effet, le ballon peut faire pas mal de kilomètres si le vent moyen est de 50 à 100 km/h... - Pour connaître les prévisions de vent, voir la page Météo de ce site,
A suivre....