"J'avais attaché autour de moi quantité de fioles pleines de rosée,
sur lesquelles le soleil dardait ses rayons si violemment, que la chaleur
qui les attirait m'éleva si haut, qu'enfin je me trouvais au-dessus des
nuées...", écrivait ce rêveur génial de
Cyrano de Bergerac vers 1650. Il partait ainsi "voyager dans la lune".
Le temps a passé, les hommes sont effectivement allés sur
la Lune, mais, en chemin le matérialisme scientifique a définitivement
banni la poésie, l'utopie et la rosée de l'aventure...
certains ont continué à rêver...
Il est possible d'effectuer un vol humain par beau temps, en été comme en hiver, et ainsi de contempler la nature dans le silence (sans brûleur, ni vitesse air) : un contact étroit avec l'air, une pratique sportive en pleine nature.
Le ballon est surdimensionné par rapport à sa charge.
Exemple du ballon de 14,5m de diamètre
: charge max. 120 kg - charge (pilote, parachute, lest) 100 kg
Le ballon solaire pour le vol humain a donc des possibilités de pilotage vertical :
Il est possible de réguler manuellement l'altitude par commande d'une faible
fuite d'air chaud (ou d'utiliser une régulation
automatique de l'altitude pour le vol en palier).
Pour voler à une altitude donnée (vol en palier), il faut
une légère ouverture de la soupape. Pour monter ou descendre,
il suffit de modifier l'ouverture de la soupape.
Dès que le pilote tire au centre de la soupape, il sépare
celle-ci de sa surface de contact avec l'enveloppe : l'air s'évacue
par la fuite provoquée volontairement.
En relâchant la traction sur la corde de soupape, la pression interne
va recoller la soupape en quelques secondes, empêchant toute fuite
d'air chaud.
Les cordelettes de centrage permettent alors à la soupape de reprendre
exactement sa place.
Il est possible de descendre rapidement par commande manuelle d'une forte
''fuite'' d'air chaud à la soupape : turbulences, mouvements verticaux
de la masse d'air, atterrissage, etc.
Pour simplifier la fabrication, la soupape peut être remplacée par un panneau de déchirure.
Par ailleurs, deux panneaux de rotation permettent au pilote de faire tourner le ballon sur lui-même pour réorienter la sellette et le pilote dans la direction de vol pendant la phase d'atterrissage. L'utilisation conjointe des 2 panneaux de rotation peut être aussi un moyen de pilotage vertical du ballon (en cas de problème avec la commande d'ouverture fine de la soupape).
Il est possible de monter rapidement par le largage de lest (20 kg de sable ou d'eau) : approche d'un obstacle en vol ou à l'atterrissage.
La pratique du ballon solaire est un sport mais c'est aussi une occasion exceptionnelle de contempler la nature dans le silence (sans brûleur, ni vitesse air).
Ce type de pratique sportive s'inscrit plus dans la "philosophie" du vol libre :
Le vol en ballon solaire n'a pas de place dans l'univers aéronautique français !
Impossible d'obtenir une brevet de pilote !
voir la page "Réglementation".
Les essais en vol captif et en vol libre se sont arrêtés
en 2003 car :
- il n'y a pas dans les cases de la DGAC de statut d'aéronef adapté
au ballon solaire ... !
- aucun assureur aérien ne veut assurer les vols puisque ça
ne rentre pas les cases de la DGAC.
Pour voir les différentes pages consacrées au vol humain :
Il s'agit d'une recherche.
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Comme pour tous les aéronefs, la mise en oeuvre d'un ballon solaire présente
des risques qui peuvent impliquer des blessures graves et la mort.